« Jamais la première cigarette » repart en campagne en 2008

La Fédération Française de la Cardiologie relance sa campagne « Jamais la première cigarette » à destination des enfants et des adolescents. L’objectif est toujours le même depuis 1997, année de création de cette opération : Parvenir à convaincre les jeunes à ne jamais allumer leur première cigarette et surtout les sensibiliser aux dangers du tabac.

La campagne de 2008 s’articule autour de deux événements majeurs :

  • Un concours pour les sensibiliser aux méfait du tabac à travers l’élaboration d’un message par les jeunes aux-mêmes ;
  • Un baromètre, en collaboration avec l’institut TNS Healthcare sur les habitudes liées au tabac chez les jeunes.

D’abord, le concours se divise en deux sessions, l’une pour les collèges et l’autre pour les écoles primaires :
Pour les 6ème/3ème, il s’agit d’un concours de story-boards.
Après avoir reçu près de 1 200 story-boards, deux jurys composés respectivement d’adultes (professionnels de la santé et de la communication) puis d’adolescents (de 11 à 16 ans) ont finalement sélectionné 5 story-boards finalistes.
Ceux-ci seront en ligne et pourront être soumis au vote par les enfants du 10 mars au 4 avril 2008 sur www.jamaislapremiere.org.
Notons que le story-board vainqueur sera le support pour la création du nouveau clip de la campagne 2008. Le 5 avril 2008 ce dernier devrait être prêt. Je ne manquerai pas de le diffuser.

Les élèves de CM1 et CM2, il s’agit d’un concours d’affiches.
Les projets ont été reçus dans nos 26 associations régionales qui en sélectionneront chacune un. Le réseau Fédération Française de Cardiologie votera ensuite pour choisir les 5 dessins finalistes.
Ceux-ci seront à leur tour mis en ligne sur www.jamaislapremiere.org pour permettre aux enfants de voter du 14 avril au 16 mai 2008.

Enfin, le baromètre concerne tout le monde :
L’institut de sondages TNS Healthcare a reçu plus de 16 000 questionnaires remplis par des collégiens et près de 11 000 par les CM1/CM2. Les résultats de l’analyse des questionnaires seront connus courant mars.

Pour patienter jusqu’à la présentation du nouveau clip, vous pouvez toujours voir (ou revoir) le clip de 2007 ci-dessous. J’avais oublier de le présenter l’an passé bien que j’avais diffusé celui de 2006.

Tous les clips des années précédentes sont consultables sur le site de la campagne.

La communication autour de ces opérations s’organise aussi bien dans les établissements scolaires que sur Internet, pour preuve les visuels ci-dessous :

Affiche Collège - Jamais la première cigarette

Affiche - Jamais la première cigarette

Une bannière horizontale - Jamais la première cigarette

Une bannière horizontale - Jamais la première cigarette

Une bannière verticale - Jamais la première cigarette Une bannière verticale - Jamais la première cigarette

N’hésitez pas à reprendre ces visuels sur vos sites et/ou blogs en les faisant pointer sur le site www.jamaislapremiere.org.

Notons que depuis début 2007, la loi portant sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics est en vigueur. Depuis le 1er janvier 2008, cette même loi est enfin appliquée également dans les restaurants, bars et discothèques… Voici un rappel sous forme de questions-réponses sur ce qui est autorisé ou non.

Le heuro, le zeuro et le français

Que sont le heuro et le zeuro, me demanderez-vous à la lecture de ce titre hétéroclyte ?

Réfléchissez un instant, je suis persuadé que tout un chacun en entend parler tous les jours. En effet, que ce soit à la télévision ou à la radio, rares sont les présentateurs à ne pas y faire allusion. Alors, vous ne voyez toujours pas ?

Le heuro et le zeuro sont pourtant notre monnaie… Du moins à en croire les médias, les commerçants et une masse incroyablement nombreuse de français.
Combien de candidats à un jeux à la radio ou à la TV sont repartis avec un gain de « mille cinq cents heuros » ? ou bien encore combien de personne ne vous ont jamais demandé « vingt zeuros » ?

M’aurait-on menti en m’annonçant l’arrivée de l’euro comme nouvelle monnaie ? J’ai été rassuré de voir que je n’étais pas le seul à m’en inquiéter en lisant ce très bon article sur le blogmédias qui donne quelques éléments de réponses et réalise une analyse intéressante du phénomène. L’article est d’ailleurs beaucoup mieux écrit que le miens mais cela est une autre histoire…

Personnellement ces erreurs de prononciations ont tendance à me faire dresser les cheveux sur la tête. Il s’agit d’une incohérence énorme car ces mêmes gens ne disent pas leur âge ainsi : « J’ai quatre-vingts hans » ou « j’ai vingt zans » et ne parlent pas de l’Histoire ainsi : « il y a cinq cents hans », etc. Est-ce si difficile d’oublier le heuro et le zeuro pour revenir à notre vraie monnaie qu’est l’euro ?
A croire que le terme euro fait peur à la France. Personne ne veut le dompter, l’apprivoiser et l’utiliser tel qu’il est. Il s’agit effectivement d’un simple nom commun comme tant d’autres. La liaison est donc de rigueur avec le chiffre qui le précède.
Ainsi on dit bien « cinq cents-z-euros » et « vingt-t-euros » mais « quatre-vingts-z-euros ».
Et dans le même temps, on ne peine pas faire une liaison qu’il ne faut pas pour les mots possédant des « h » comme « haricots ». Est-ce le paradoxe du Français ?

Finalement à n’en pas douter, le problème provient davantage du fait que les Français ne savent pas accorder leur nombre. Afin d’éviter toute erreur de prononciation tel le zeuro, ne font pas de liaison du tout… ce qui donne le heuro.

Alors Françaises et Français, apprenez à prononcer l’euro correctement. S’il vous plait ! Quant aux médias, vous qui êtes, d’une certaine façon, les représentants de notre langue, appliquez-vous et montrez l’exemple. Merci d’avance. C’est pourtant pas bien compliqué à faire…

Françaises, Français, à vos dictionnaires, prêt, partez !

Jamais la première cigarette !

Ceux qui me connaissent le savent. Je suis un fervent anti-tabac et je le revendique toujours haut et fort. D’ailleurs ma citation préférée en rapport avec cela est sans aucun doute la suivante :

La meilleure façon d’arrêter de fumer est encore de ne pas commencer.

C’est la raison pour laquelle, en 2001, la Fédération Française de Cardiologie lance le programme « Jamais la première cigarette » à destination des adolescents… qui sont davantage confrontés au risque de se voir proposer leur première cigarette.
Ce programme est constitué de plusieurs choses tels des concours à destination des plus jeunes qui aboutiront à la création de clips publicitaires. Ainsi, depuis 6 ans, 6 spots ont été réalisés sous forme de mangas animés. Ils sont tous visibles sur le blog de la campagne.

Cette année, le sujet de ce très court métrage est une jeune fille à qui l’on propose une cigarette pour la première fois. Pour essayer d’une part et pour « faire bien » d’autres part, elle se laisse tenter… nous montrant ensuite en quelques images fortes, le cheminement jusqu’à la dépendance. Voir ci-après :

Je trouve que ce film est bien fait. Sous son allure de dessin animé gentillet et presque drôle, il parvient à faire passer le message facilement et en douceur. L’idée ici n’est pas de choquer mais plus d’informer et d’expliquer très simplement, en bref de faire prendre conscience du danger. Il se met tout de suite à la portée de son public, ce qui en fait, je pense sa réussite.
Espérons que cela porte ses fruits et que de nombreux jeunes puissent éviter de tomber dans ce piège. Qui n’a jamais entendu un adolescent, voire un jeune adulte, fumeur, dire que de toutes façons il peut s’arrêter quand il veut, etc…. et quelques années plus tard est devenu accroc et ne peut plus s’en passer ?

Mais au-delà de cela, ce qui m’énerve par dessus tout, ce sont les fumeurs qui me rétorquent que de toutes manières il faut bien mourir de quelques choses et bla et bla… Quand j’entends parler des cas de cancers des poumons et autres maladies graves causés par le tabagisme et des souffrances dont sont alors victimes les fumeurs, je me dis qu’ils doivent oublier ce « détail »… ou bien avoir des oeillères… tout comme les femmes enceintes qui continuent de fumer…
Ces gens-là souhaitent-ils donc mourir dans d’atroces souffrances ? Après tout c’est leur choix !

Sources : via Roycod blog, la Fédération Française de Cardiologie

Sanction disciplinaire inappropriée

Je donne un gros carton rouge à l’éducation nationale.

Deux camarades de classe de mon petit frère, actuellement en 5e, ont écopé de 8 jours entiers d’exclusion du collège. Voyant une telle sanction disciplinaire, je suppose qu’une faute relativement importante et grave a été commise par les deux garnements. Ce qui justifierai donc cette décision des hautes instances de l’établissement scolaire. Eh bien, que nenni !

Certes, un acte répréhensible a bien été effectué par les deux collégiens, mais la taille de la sanction ne me semble pas adaptée. En effet, d’après ce que je sais, ils sont coupables d’avoir “baissé le pantalon de quelques camarades dans les vestiaires, lors de la séance de sport”. Ils ont été surpris en flagrant délit par le professeur, ce qui a entrainé par la suite la punition indiquée. Les victimes ayant pu être quelque peu bouleversées et surpris par ces actes, on peut comprendre la nécessité d’infliger une punition. Encore faut-elle que celle-ci soit appropriée à la faute commise…

Ainsi, pour une stupide chamaillerie sans conséquence trop grave finalement, les dirigeants pédagogiques ont décidé de bannir ces jeunes gens durant un délai de 8 jours de leur collège.
Je ne dis pas qu’aucune sanction ne doit être donnée, mais là, s’agissant, déjà de “cancres”, cette décision a du davantage leur faire plaisir que de la peine… Ils vont pouvoir profiter d’une bonne semaine de “vacances”. Autant qu’à leur âge, c’est le pied !
N’aurait-il pas été plus judicieux de leur donner des travaux d’intérêt général au sein du collège pour leur faire prendre conscience davantage de leur acte et de leur bêtise ? Car même si ce dernier n’est pas dramatique, il mérite tout de même une sanction, pour la forme…
Par exemple, leur faire ramasser les papiers trainant dans la cour n’aurait-il pas été plus instructifs pour eux et utile par la même occasion au collège ? etc.

Il est à noter que pendant la durée de l’exclusion, il a été demandé à deux autres élèves de la classe de leur porter le travail effectué en cours ainsi que les devoirs à faire à la maison afin qu’ils continuent de “suivre” ce qui est fait en classe.
Parmi ces 2 élèves “porte-devoirs” se trouve mon petit frère. C’est donc lui, entre autre, qui va subir la sanction de son copain de classe en lui apportant chaque soir les cours que mes parents auront du, au préalable, photocopier. Je trouve là qu’il y a un abus non dissimulé ! Ce sont ceux qui n’ont rien à voir dans l’histoire qui sont les plus pénalisés : perte de temps le soir à se déplacer et surtout réalisation de photocopies au frais de ma famille !! On croit rêver !
En clair, pour les punis, c’est une semaine de vacances de gagnée à tous les points de vue, ils n’ont rien à s’occuper, on leur apporte tout à domicile. Finalement, ils sont mieux chez eux qu’au collège, non ?
La sanction étant supportée, au final, par les autres enfants de bonnes volontés…
En outre, cela ne les empêchera pas de recommencer, bien au contraire, si c’est pour avoir une autre semaine de vacances, il s’en empresseront, même…

N’y a-t-il pas là quelque chose qui ne va pas ? La prise de décision d’affliger une sanction ne devrait-elle pas être plus réfléchie ? Les conséquences analysées davantage ainsi que tout ce que cela entrainera aussi bien pour les uns que pour les autres ?
L’exclusion, qu’elle soit temporaire ou indéfinie, a-t-elle déjà réglé un seul problème ? Je pose la question…

Mise à jour du 3 février 2006 : Mon frère m’a appris aujourd’hui que le Principal Adjoint du collège lui avait proposé, enfin, de prendre en charge les photocopies nécessaires pour les élèves sanctionnés… Il ne reste plus que 3 jours d’exclusion !!
Le temps de réaction fut long…