BlogCrossing de l’été – 2

Pour ma deuxième intervention chez Roycod, j’ai choisi de poster 2 liens* proposant une liste des innombrables choses que Jack Bauer, le héros de la série 24 heures chrono, sait faire… et autant dire que c’est le meilleur, il est imbattable et il fait toujours tout mieux que les autres…

Fou rire garanti !

Les liens sont à découvrir dans mon article chez Roycod donc. 😉

* Roycod est un fan de cette série.

Le heuro, le zeuro et le français

Que sont le heuro et le zeuro, me demanderez-vous à la lecture de ce titre hétéroclyte ?

Réfléchissez un instant, je suis persuadé que tout un chacun en entend parler tous les jours. En effet, que ce soit à la télévision ou à la radio, rares sont les présentateurs à ne pas y faire allusion. Alors, vous ne voyez toujours pas ?

Le heuro et le zeuro sont pourtant notre monnaie… Du moins à en croire les médias, les commerçants et une masse incroyablement nombreuse de français.
Combien de candidats à un jeux à la radio ou à la TV sont repartis avec un gain de « mille cinq cents heuros » ? ou bien encore combien de personne ne vous ont jamais demandé « vingt zeuros » ?

M’aurait-on menti en m’annonçant l’arrivée de l’euro comme nouvelle monnaie ? J’ai été rassuré de voir que je n’étais pas le seul à m’en inquiéter en lisant ce très bon article sur le blogmédias qui donne quelques éléments de réponses et réalise une analyse intéressante du phénomène. L’article est d’ailleurs beaucoup mieux écrit que le miens mais cela est une autre histoire…

Personnellement ces erreurs de prononciations ont tendance à me faire dresser les cheveux sur la tête. Il s’agit d’une incohérence énorme car ces mêmes gens ne disent pas leur âge ainsi : « J’ai quatre-vingts hans » ou « j’ai vingt zans » et ne parlent pas de l’Histoire ainsi : « il y a cinq cents hans », etc. Est-ce si difficile d’oublier le heuro et le zeuro pour revenir à notre vraie monnaie qu’est l’euro ?
A croire que le terme euro fait peur à la France. Personne ne veut le dompter, l’apprivoiser et l’utiliser tel qu’il est. Il s’agit effectivement d’un simple nom commun comme tant d’autres. La liaison est donc de rigueur avec le chiffre qui le précède.
Ainsi on dit bien « cinq cents-z-euros » et « vingt-t-euros » mais « quatre-vingts-z-euros ».
Et dans le même temps, on ne peine pas faire une liaison qu’il ne faut pas pour les mots possédant des « h » comme « haricots ». Est-ce le paradoxe du Français ?

Finalement à n’en pas douter, le problème provient davantage du fait que les Français ne savent pas accorder leur nombre. Afin d’éviter toute erreur de prononciation tel le zeuro, ne font pas de liaison du tout… ce qui donne le heuro.

Alors Françaises et Français, apprenez à prononcer l’euro correctement. S’il vous plait ! Quant aux médias, vous qui êtes, d’une certaine façon, les représentants de notre langue, appliquez-vous et montrez l’exemple. Merci d’avance. C’est pourtant pas bien compliqué à faire…

Françaises, Français, à vos dictionnaires, prêt, partez !

BlogCrossing de l’été

BlogCrossingDurant ses vacances Roycod m’a gentiment invité à rédiger quelques articles sur son blog. J’ai donc commencé aujourd’hui.
Ainsi mon premier billet hors de chez moi est donc à lire à cette adresse. Il est question de sciences et surtout de génétique néo-natale. Ou comment éviter une maladie génétique grave sans passer par une interruption volontaire de grossesse.
Il s’agit d’un sujet qui sort des sentiers que j’ai l’habitude d’arpenter, mais l’événement avait attiré ma curiosité.

Dans tous les cas, je vous recommande la lecture, non pas de cet article particulièrement (un peu quand même) mais surtout du Roycod Blog qui est très interessant.

Un métro redécoré

Je parlais récemment des annonceurs qui faisaient des campagnes de guerilla marketing tout en rendant notre quotidien plus joyeux voire plus propre. J’avais alors pris l’exemple du passage piéton refait pas Mr Propre qui montrait l’efficacité du produit de nettoyage. L’exemple n’avait pas forcément convaincu tout le monde, certains prétextant de l’envahissemment de notre espace quotidien de publicités en tout genre, du matraquage publicitaire et autres critiques… Il est vrai que Mr Propre, c’est pas très sexy en terme de décoration.

Voici maintenant une autre campagne de guerilla marketing. Elle est opérée par la chaine de télévision américaine HBO pour lancer une série : Deadwood, un western-fiction qui se situe dans l’ amérique de 1876.
Une rame complète d’un métro américain a été habillée de telle façon à copier le bar fétiche de la série.

Alors cette fois, si vous me dites que vous préférez la déco tristounette des métro actuels, comparé à ce déguisement, certes publicitaires… Mais tous les goûts étant dans la nature, je vous laisse juger par vous-même :

HBO décore un métro pour Deadwood

Alors ? ne seriez-vous pas plus heureux de prendre un métro décoré de la sorte ? Est-ce que si la publicité servait aussi à mettre un certain ordre et instaurer plus de gaité dans des lieux ordinaires et quotidiens, comme ici, seriez-vous davantage enclin à mieux l’accepter ?
Donnez-moi votre avis…

Source : Via le blog du Marketing alternatif

Anges et Démons – Dan Brown

Anges et DémonsAnges et Démons est le deuxième roman à succès de Dan Brown après le best seller Da Vinci Code.
Cette fois nous sommes transportés jusqu’au Vatican où un complot, a priori fomenté par les Illuminati, une ancienne confrérie aussi mystérieuse que secrète, se fait jour.
Tout commence par l’assassinat d’un scientifique de renom du CERN et le vol de quelques grammes d’antimatière, fraichement créés par ce scientifique et sa fille. L’antimatière étant l’opposé de la matière, tout contact entre les deux entités peut se révéler pire que la bombe nucléaire la plus puissante. Sachant que quelques grammes des deux suffisent.

Une fois n’est pas coutume, c’est de nouveau Robert Langdon qui est appelé en renfort. On lui demande de se rendre dans les locaux du CERN à Genève de toute urgence. Un symbole curieux, faisant office de signature du meurtre, semble laisser croire que les Illuminati, société secrète disparue depuis près de 4 siècles, sont à l’origine de ce méfait ignoble.
Robert Langdon est donc le mieux placé pour commencer l’enquête. C’est accompagné par une jolie demoiselle – la fille de l’homme de siences tués – qu’il se rendra à Rome et au Vatican afin de tenter de déjouer ce complot dont l’objectif, rapidement découvert par nos héros, est de détruire la cité du Vatican à l’aide d’une bombe terrifiante. Ils n’ont que quelques heures devant eux, le compte à rebours à déjà commencé depuis longtemps… et le Conclave doit se tenir dans la Sainte Cité…

A l’instar du Da Vinci Code, j’ai beaucoup aimé ce roman. De la même façon, l’auteur nous entraine dans des décors empruntés à la réalité. Il parvient de nouveau, dans une intrigue efficace, à nous faire croire que tout ce qui est raconté est vrai alors que, bien sûr, tout n’est que fiction.
C’est véritablement là que réside la force de ce livre et celle de son auteur. Il associe avec une certaine dextérité réel et imaginaire. En effet, de cette manière, le lecteur peut s’identifier facilement aux héros. Le lecteur est mis au centre du récit, il vit l’histoire au même rythme que les personnages.
Justement, le rythme nous maintient continuellement hors d’haleine. A un point tel qu’il est souvent difficile de refermer le livre, une fois plongé dedans.
Le seul point qui me semble être plus négatif – mais qui ne remet pas en cause mon jugement – est le début du bouquin qui parait parfois très long. Mais il s’agit de la mise en place des personnages et surtout de l’intrigue elle-même.

En définitive, il s’agit d’un très bon roman comme je les aime. Dans l’ensemble on se s’ennuit pas, bien au contraire. Je vous le conseille sincèrement si vous aimez les complots religieux, historiques et policiers et les retournements de situations en tout genre sur fond de société secrète. Le côté enquête et aventures donnant une dimension encore plus intéressante.

Dan Brown a repris les ingrédients qui avaient fait le succès du Da Vinci Code. Il les a adapté à une autre situation proche et différente à la fois de son premier roman.
Il est vrai que la comparaison avec le Da Vinci Code est inévitable tant il existe de similarités entre les deux livres. Un meurtre est commis au tout début dans les 2 cas et le cadavre donne les premiers indices pour lancer l’enqête. Robert Langdon est accompagné d’une jeune fille dans les 2 histoires. De même, une société secrète est au centre du complot dans l’un et l’autre romans. L’Histoire en général et la remise en cause de la religion chrétienne et son hégémonie en particulier sont les thèmes récurrents des 2 best sellers. Dans les 2 histoires, les méchants et les gentils sont savamment mis en scène afin de ne pas découvir rapidement qui est qui et qui fait quoi… La vérité éclate à la fin et n’est pas celle qu’on attendait.

L’avez-vous lu ? Si oui qu’en pensez-vous ? Si non sautez dessus…

Pour aller plus loin : Le roman décrypté par le véritable CERN, le résumé officiel du roman
Crédit images : Editions JC Lattès