Mon deuxième WordCamp

Le week-end dernier, le 7 février 2009 donc, a eu lieu le 2e WordCamp organisé par WordPress Francophone. En tant que membre actif du staff de cette communauté, je me devais d’y participer. Je ne referais pas là un bilan complet de cet événement national, d’autres l’ayant déjà fait de manière détaillée. D’ailleurs pour consulter tous les retours je ne peux que vous conseiller l’article de Xavier Borderie sur le blog de WordPress Francophone dans lequel sont et seront répertoriés un grand nombre de feedbacks de la communauté tant en articles de blogs, qu’en photos ou même en vidéo.

Ainsi, je vous propose de vous donner mon sentiment sur cette manifestation et mes retours sur les ateliers auxquels j’ai pu participer.

Une affluence record

D’abord, comme beaucoup l’ont dit, l’affluence record de cette journée a eu un côté négatif puisque les ateliers étaient pour la plupart bondé et la discussion pas toujours efficace. Ce qui aura pu donner à certains l’impression d’avoir moins appris de choses que lors de la première édition. Cependant, je ne suis pas entièrement d’accord avec cela. En effet, le simple fait de pouvoir échanger des avis aura été fort enrichissant et même si le sujet de base d’une discussion pouvait être régulièrement contourné. Mon sentiment est donc très positif puisque nous avons pu attirer énormément de passionnés de WordPress afin qu’ils débattent ensemble sur cet outil. Ce qui est le but de l’événement.

Ensuite, l’effet de foule aura sans doute été accrut par la disposition des salles et la relative étroitesse des lieux (La Cantine à Paris) lorsqu’une centaine de gens s’y retrouve en même temps comme ce fut le cas. Mais tout cela reste du détail tellement les réactions de participants que j’ai pu lire sont positives. En outre, ne doutons pas que la présence de Matt aura gonflé la participation.

Les sessions

J’ai pu participer à 5 ateliers. Voici ce que j’en retiens :

Thèmes de base

J’ai eu l’opportunité de pouvoir animer cet atelier. Il semblait que j’étais le plus expérimenté de la table ou du moins l’utilisateur le plus ancien de WordPress. Je possède donc un recul sur l’évolution des thèmes de WordPress au fil du temps et leur organisation technique. Bien que n’étant pas vraiment technique justement, je pense que j’ai su donner quelques pistes à ceux qui étaient présents autour de cette table. Étant moi-même très loin d’un Francis Chouquet, expert en thème, j’ai pu me mettre facilement au niveau de mes interlocuteurs en utilisant des mots pas trop barbares.
Pour ne pas tirer tous les honneurs vers moi, une ou deux autres personnes dont je n’ai malheureusement pas retenu les noms m’ont aidés à assurer la co-animation de cet atelier. Certains plus techniques que moi pouvaient ainsi appuyer certains de mes dires.

La conversation est donc partie sur des questions portant sur les marqueurs de modèles (template tags en anglais). J’ai alors pu expliquer ce que c’est et à quoi ils servent. Comment ils permettent de personnaliser rapidement et simplement un thème, etc.
Ensuite, la discussion s’est orientée vers le CSS et la gestion de la présentation, du design. Nous n’évoquions que des généralités, il s’agissait de faire comprendre comment tout cela fonctionne et est organisé. L’atelier « thèmes avancés » se chargeant de développer l’aspect technique.
Enfin, nous avons terminé par évoquer les widgets qui depuis plusieurs versions sont intégrés dans WordPress et facilite grandement la personnalisation des barres latérales notamment.

WordPress pour les débutants (Introduction) : Questions/Réponses

Cet atelier destiné aux débutants de WordPress avait pour objectif de répondre aux questions de base que peuvent se poser des néophytes. Là encore j’ai animé cette session. J’ai commencé par présenter ce qu’est WordPress, à quoi ça sert, comment on l’installe, etc. et rapidement les questions ont commencé à fuser. Mais plus que des questions d’ordre général sur la plateforme ce sont des questions déjà très précises qui m’étaient posées. Hubert qui m’accompagnait alors a également pu prendre la parole.

Les questions portaient notamment sur l’intégration de WordPress dans un site classique en HTML, sur les principaux défauts de WordPress, ses forces et faiblesses. Bref, un auditoire déjà calé sur le côté technique de base et qui voulais aller plus loin. La différence entre WordPress.com, WordPress Open Source et WordPress Mu a été clairement définie ce qui a permis à certains de mieux comprendre les nuances entre tous ces outils. Un débat nourrit par beaucoup de question des 2 côtés.

WordPress comme CMS

Cette fois je n’ai été que spectateur. La table débordait de monde, il n’y avait même pas assez d’espace pour placer une nouvelle chaise. J’ai du y assister debout. Je dois avoué avoir été relativement déçu par cette session. La discussion est partie dans tous les sens et l’essentiel n’a pas été abordé à mon sens. Des sujets que je trouvais assez inutiles ont monopolisé l’attention.
J’attendais beaucoup de cet atelier et je suis reparti sans avoir rien appris.
J’aurai aimé en savoir plus sur la manière de présenter un site n’utilisant que les pages statiques, avoir des conseils sur l’utilisation des champs personnalisés, des fonctions intéressantes dans le cadre d’utilisation spécifiques, etc.
Tant pis ! ce sera pour la prochaine fois.

Accessibilité et handicap sur un site WordPress

J’ai souhaité assister à cet atelier du fait de mon activité de webmestre au sein de la Mairie de Saint-Maur. En effet, jusqu’à maintenant, je ne m’étais pas trop poser la question de l’accessibilité sur ce site officiel. Un tort que je compte rectifier rapidement. Nous étions seulement 3 personnes à assister à cette séance : Jérôme aka Comme une Image, Patrice Cartier de tambourdeville.fr et moi. Patrice Cartier possède une société qui réalise des sites web pour les collectivités, c’est lui qui a voulu parler de ce thème initialement. Le handicap et l’accessibilité est sa grande préoccupation. Il m’a rappelé l’obligation qui pèse sur les collectivités, concernant « l’accessibilité de leurs services en ligne », depuis la loi numéro 2005-102 du 11 février 2005 dite « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » et son article 47 stipulant :

Les services de communication publique en ligne des services de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées.

L’accessibilité des services de communication publique en ligne concerne l’accès à tout type d’information sous forme numérique quels que soient le moyen d’accès, les contenus et le mode de consultation. Les recommandations internationales pour l’accessibilité de l’internet doivent être appliquées pour les services de communication publique en ligne.

Un décret en Conseil d’État fixe les règles relatives à l’accessibilité et précise, par référence aux recommandations établies par l’Agence pour le développement de l’administration électronique, la nature des adaptations à mettre en oeuvre ainsi que les délais de mise en conformité des sites existants, qui ne peuvent excéder trois ans, et les sanctions imposées en cas de non-respect de cette mise en accessibilité. Le décret énonce en outre les modalités de formation des personnels intervenant sur les services de communication publique en ligne.

Le texte parle des recommandations internationales pour l’accessibilité de l’internet doivent être appliquées pour les services de communication publique en ligne. Le W3C nous les indique. Il me faudra fouiller tout cela.

Ainsi, la solution qu’il a trouvé et qui correspond le mieux à cette adaptation des sites WordPress est la mise à disposition d’une feuille de style (CSS) particulière qui serait sélectionnable par les navigateurs des utilisateurs handicapés. Je dois d’ailleurs le recontacter à ce sujet. Donc session hautement importante et qui devrait me servir professionnellement.

La communauté WordPress Francophone

C’est la session qui a clôturé la journée. Seuls les plus communautaires d’entre nous y participaient. Dirigé par Amaury Balmer, notre spécialiste technique, codeur fou, Xavier Borderie, le traducteur historique de WordPress et cheville ouvrière de ce WordCamp et moi-même, cet atelier avait pour objectif de faire le point sur notre action et surtout de présenter une nouvelle partie du site WordPress Francophone qui devrait arriver dans une version Bêta d’ici peu : l’annuaire des professionnels.

Nous sommes revenus quelques minutes sur les traductions de thèmes, d’extensions et même celle de WordPress en général. En ce sens que l’effort de traduction doit être beaucoup plus précis et communautaire. Un thème ou une extension devrait être réalisé dès le départ en prenant en compte la traduction et ensuite il faudrait un dispositif mis en place par WordPress.org pour la diffusion de ces version localisées au travers des sites locaux tel fr.wordpress.org par exemple… la réflexion est lancée.

La conférence de Matt Mullenweg

Je ne peux parler de ce WordCamp sans évoquer la venue du créateur de WordPress, Matt Mullenweg. Il était LA guest-star de cet événement. Il nous a fait l’honneur d’une conférence d’environ une heure sur l’histoire et l’avenir de WordPress. C’est un véritable show man, on voit qu’il adore ce qu’il fait. Malgré mes lacunes en anglais oral, j’ai réussi à suivre un minimum ce qu’il racontait. En effet, il nous a fait cette allocution dans sa langue maternelle. J’aurai aimé qu’un traducteur puisse interpréter ses paroles mais bon ce n’était pas possible. Cependant dans l’ensemble j’ai réussi à suivre… même de loin.

Il nous a également demandé quelles fonctions on souhaitait voir implémenter dans WordPress 2.8 et nous a donné des exemples de ce qu’il pourrait y avoir.

Là encore je ne m’étalerai pas davantage sur le contenu de cette intervention puisque vous trouverez tout cela dans le résumé de Xavier et les liens l’accompagnant.

Matt Mullenweg et moi

Une journée qui fut bien remplie et très intéressante à tout point de vue. Rencontre de gens de divers horizons, des geeks, des professionnels, beaucoup de professionnels même, des passionnés dans tous les cas, des amateurs, des curieux, des journalistes aussi… j’ai, notamment, pu discuter quelques minutes avec Jean-Pierre Govekar de ZDNet.fr qui est un passionné des communauté du web et des applications open source. D’un tout autre horizon, Wolforg, un lozérien des plus originaux. La diversité dans toute sa dimension, c’est là la vraie richesse de ce type d’événement.

La journée s’est terminée par un repas dans une brasserie avec les plus irréductibles d’entre nous et en présence de Matt naturellement. J’en sors un peu beaucoup frustré du fait de mon incapacité à pouvoir tenir une vraie conversation en anglais avec lui… j’ai essayé de m’exprimer lentement mais surement, avec mon accent français à couper au couteau… parfois il comprenait et d’autres non ! Mais il est toujours très poli et courtois et surtout… patient ! 😀

Ses photos sont disponibles sur son blog dans la galerie qu’il nous consacre.

Quant à mes propres photos, elles sont consultables dans cette galerie.

Encore des quizz…

En ce moment je découvre des petits quizz sympathiques… oui, j’adore les quizz et alors ?

Après la « Geek attitude« , voici la « blog attitude ». Le 2e est plus originale encore puisqu’il cherche à estimer notre valeur personnelle si l’on devait être mis en vente.

Voici donc mes résultats :

Blog addiction
65%How Addicted to Blogging Are You?Mingle2Online Dating

Et vous, êtes-vous un drogué des blogs ?

Humain à vendre

HumainAVendre.com

Avez-vous la cote ?

Sans commentaire… 😀

Faites les tests et dites moi vos résultats.

Geek à 59 %

D’après ce test, je suis un Geek à 59 %. Ca me correspond pas si mal en fait. Juste au milieu ! 😀
Ni trop, ni pas assez…
Au travers de 22 questions (en anglais) vous saurez quel geek sommeille en vous… c’est très drôle !

59% GeekMingle2Free Online Dating

Pour les ignorants, un geek est un mordu, un obsédé même, de technologie, d’informatique et d’internet. Un geek connait toute l’histoire de l’informatique, maîtrise toutes les techniques anciennes et nouvelles, standards et surtout alternatives… Bref c’est souvent un génie mais qui est complètement en dehors de la vraie vie, c’est un « no-life ».

Ainsi, je n’en suis pas encore là et heureusement… et vous ?

L’Optimus Keyboard enfin !

Clavier OptimusDepuis plus d’un an maintenant je vous parle de ce clavier fantastique aux touches « magiques » qui ne cesse de se faire attendre. Pour faire patienter la clientèle, ArtLebedev, le constructeur russe avait annoncé et mis en vente un ridicule mini-clavier 3 touches… qui fut même repoussé lui-même de quelques jours.

C’est ainsi que cette société moscovite vient enfin de lever le suspens autour de ce clavier mythique. Un compte à rebours indique sur leur site web le temps qu’il reste avant de pouvoir en pré-commander. C’est donc à partir du 20 mai 2007 que cela sera possible et que le rêve deviendra réalité. Ce jour sera aussi celui où ArtLebedev dévoilera officiellement toutes les caractéristiques de la bête. Vivement !

Cette fois le calendrier est sérieux (normalement) et des dates précises sont avancées. L’information a été lancée par le blog officiel du projet.

D’après PC INpact, ce bijou de technologie serait proposé au prix imbattable de 1564 dollars ! Va falloir économiser longtemps… d’autant que pour commencer ce sont des quantités très limitées qui vont être mis à disposition de la clientèle.

Production schedule:
November 31, 2007 – 200 keyboards
December 2007 – 200 keyboards
January 2008 – 400 keyboards

Vivement la production à grande échelle !

Je rappelle pour ceux du fond qui ne suivaient pas, que ce clavier aura l’originalité d’avoir des touches munies d’un petit écran OLED permettant leur personnalisation à volonté. On pourra même attribuer des raccourcis à chaque touche… Comme l’atteste le blog officiel. Bien sûr, il saura aussi bien reproduire un véritable clavier avec les lettres qu’un clavier en configuration e jeu où les touches pré-enregistrées afficheront chaque action du jeu en question.

Dommage que le rêve soit si inaccessible encore.

Crédit image : Clubic