Google Earth vs NASA World Wind

La planète Terre
Depuis quelques mois, ces deux logiciels font parler d’eux. Ils permettent d’obtenir une cartographie
quasi complète de la Terre en images satellite. Ainsi, il est possible pour une majorité des plus grandes villes du monde et des lieux touristiques… de zoomer jusqu’à voir le détail des quartiers, des immeubles et même d’apercevoir les voitures dans les rues ! Bien sûr, les images disponibles ne sont ni rafraichies en direct ni mises à jour trop régulièrement pour des raisons techniques mais aussi de sécurité… Chacune des villes et chacun des plus petits villages sont répertoriés, même si forcément, les zooms possibles sont différents.
Ces logiciels sont impressionnants par leur précision et par la netteté des clichés photographiques disponibles pour les plus grandes villes. On peut aisément observer Paris (et d’autres grandes villes de France ou du monde) du ciel, à quelques dizaines de mètres d’altitude… c’est bluffant !
Il est important de souligner que NASA World Wind est développé en Open source et est entièrement gratuit alors que Google Earth possède une version light gratuite et ensuite une version pro payante. Le premier possède une orientation plutôt scientifique alors que le second se veut davantage grand public… mais au final, les deux se trouvent être complémentaires.
Chacun pourra donc trouver son compte sur l’un et/ou l’autre programme. Le Monde est à vous !

Sources :

  • Google Earth
  • NASA World Wind
  • Un comparatif par lesnumeriques.com
  • Article rédigé par mes soins pour la Newsletter n°134 (Septembre 2005) de la société Conrad.

    Piratage informatique : incohérence des tribunaux ?

    La Mule
    Y aurait-il un poids deux mesures en matière de justice face aux affaires de piratages informatique en France ?

    Deux affaires récentes peuvent le laisser croire :

    D’abord, récemment, on apprenait la condamnation d’un français, à Bayonne, à verser 1450 € en tout et pour tout pour avoir télécharger près de 2500 fichiers MP3 sur Kazaa. Il s’agit là d’un jugement relativement clément puisque pour une fois une somme forfaitaire a été demandée à l’accusé alors qu’habituellement dans ce genre d’affaire, c’est le nombre de fichiers téléchargés qui sert de base de calcul aux amendes.
    Cet article vous en dira plus sur cette affaire.

    Par ailleurs, on apprenait aujourd’hui qu’une autre affaire de ce genre vient d’être jugée au tribunal correctionnel de Châteauroux (Indre).
    Cette fois, l’accusé a eu beaucoup moins de chance car les juges ont appliqué le “tarif” habituel en se basant sur le nombre de fichiers téléchargés. La note s’est révélée beaucoup plus salée que pour l’affaire similaire précédente. Le jeune homme est, en effet, condamné à verser plus de 18 000 euros de dommages et intérêts et à de la prison avec sursis.

    ZDNet en parle également sur cette page.

    Pour en savoir plus sur l’affaire de Châteauroux, se réferrer à l’article ci-dessous.

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    Les progrès de la technique conduisent devant le tribunal des prévenus d’un nouveau genre : les pirates du Web. Peu sont encore arrêtés mais lorsque la justice en tient, les sanctions prononcées sont plutôt dissuasives. Ainsi, hier, Jérôme, 30 ans, a été condamné à deux mois de prison avec sursis et plus de 18.500 € de dommages et intérêts pour avoir téléchargé sur son ordinateur des milliers de fichiers musicaux, des films, des jeux et des logiciels.
    Le 1er février 2005, les policiers ont effectué une perquisition au domicile de ce Castelroussin dans le cadre d’une affaire de drogue. A cette occasion, deux unités centrales d’ordinateur ont été saisies. L’étude de leur disque dur a révélé la présence de plus de 9.000 fichiers musicaux au format MP3 dans le premier et plus de 6.000 dans le second. De nombreuses œuvres gravées sur cédérom ont également été découvertes. Le prévenu, disc-jockey dans une boîte de nuit du département, s’en servait pour animer ses soirées.
    « Vous ne saviez pas que ces pratiques étaient interdites ? », a interrogé la présidente du tribunal, Nicole Charitonsky, en rappelant le grand débat actuel sur la création intellectuelle et les droits d’auteur. Une question sur laquelle ont insisté les trois avocats du barreau parisien venus défendre la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) et les producteurs de disques, majors et indépendants.

    1,5 milliard de fichiers illégaux

    Erich Ravinetti, représentant la SCPP (Société civile des producteurs de phonogrammes), se défendant de vouloir faire du prévenu un « bouc émissaire » a souligné « l’extrême danger » que représentait ce « pillage de la création artistique », notamment à l’aide de ces logiciels d’échanges appelés « peer to peer ». « On estime à 1,5 milliard le nombre de ces fichiers musicaux illégaux de par le monde », a-t-il ajouté.
    « S’il est difficile de mesurer l’ampleur de la contrefaçon, a précisé Géraldine Breuil, défendant la Sacem et la SDRM, la fourchette est de 25 à 30 % de manque à gagner concernant les droits d’auteur. » S’appuyant sur la jurisprudence récente, l’avocate a indiqué que le simple fait de télécharger un fichier musical avec un logiciel d’échanges (le fichier est alors mis automatiquement à la disposition d’autres internautes) constituait une contrefaçon. Ceci pour balayer l’argument « d’usage privé », recevable pour certaines copies.

    A la barre, Jérôme, défendu par Pascale Léal, a exprimé son incompréhension : « Internet, tout le monde y va et on peut tous télécharger. Faut arrêter tout le monde alors et cesser de vendre le matériel aussi ! » Une « absence de prise de conscience » qu’a soulignée le procureur, Éric Joly, avant de requérir trois à quatre mois de prison avec sursis.
    Les avocats de la partie civile réclamaient de 1 à 2 € par fichier téléchargé plus des frais de justice soit une somme totale de plus de 26.000 €. Le montant des dommages et intérêts, un peu minoré, reste tout de même rondelet. « Et estimez-vous heureux que les producteurs de films et les concepteurs de jeux n’aient pas envoyé d’avocat », a lancé la présidente.

    Compte rendu d’audience, Marlène ARLOT

    Source : La Nouvelle République du Centre-Ouest du 17 novembre 2005.

    Les geeks du 3e âge

    Le Club Micro Saint-MaurOn dit que les jeunes passent beaucoup de leur temps devant leur ordinateur. Ce n’est pas forcément faux, certes. Mais, ils ne sont plus les seuls. On constate, en effet, une augmentation significative du nombre de personnes âgées s’intéressant à l’informatique et ses merveilles.

    Etonnés de voir leurs petits-enfants utiliser ce matériel avec tant de plaisir et d’habilité ou simplement perdus dans les conversions traitant d’Internet, d’appareils photo numériques et d’informatique en général, les Grands-Mères et Grands-Pères décident de plus en plus de s’inscrire à des séances d’initiations informatiques. De puis un an tout juste, les municipalités et associations commencent à mettre en place de tels ateliers afin de réduire la fameuse fracture numérique.

    Mais à Saint-Maur dans l’Indre, nous avions déjà anticipé ce besoin depuis longtemps puisque cela fait déjà presque 10 ans qu’une telle structure existe. Le Club Micro de Saint-Maur a effectivement pour but d’initier de manière conviviale, quiconque, à l’utilisation d’un ordinateur. Les adhérents sont essentiellement des adultes entre 40 et 80 ans et depuis 10 ans le succès ne se dément pas d’année en année, bien au contraire…

    Il faut vraiment commencer par la base, dire “ça c’est la souris”, “ça c’est le clavier”. Ce sont des gens qui n’en ont jamais vu, trois quarts d’entre eux n’y connaissent rien et un quart s’y connaît mal, annonce Julien Ficheux, animateur multimédia à Paris, dans le XIe.

    En tant qu’animateur au Club Micro de Saint-Maur, je confirme exactement ce que dit ce dernier. Nous (les animateurs du Club) répétons ce genre de choses à longueur d’années… c’est incroyable de voir la volonté qu’ont ces gens et surtout l’intérêt qu’ils portent à vouloir progresser et apprendre toujours de nouvelles choses. C’est d’ailleurs, parfois, un véritable problème car ils souhaitent tellement tout connaître qu’ils veulent aller trop vite et au final ne retiennent que peu de chose. Mais ils savent qu’ils reviendront l’an prochain continuer leur “apprentissage”… et puis pour eux l’important, finalement, n’est pas toujours d’apprendre beaucoup mais de passer un bon moment en s’amusant… et c’est ce qu’ils font. Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces personnes là aiment l’informatique et sont parfois plus accros que les jeunes.

    Source : Libération

    Définition : geek

    MSN et Yahoo Messengers fusionnent

    Les 2 mascottes des MessengersC’est officiel depuis mercredi 12 octobre 2005. Dès l’été 2006, les deux messageries instantanées MSN Messenger et Yahoo! Messenger seront compatibles. Un accord d’interopérabilité a été trouvé entre les deux géants américains. Ainsi, Microsoft et Yahoo! partageront leurs deux bases de données réunissant, du même coup, environ 275 millions de contacts. Ils contrôleront, alors 44 % du marché derrière AIM/ICQ qui tient le haut du pavé avec ses 56 % de parts de marché.

    Qu’est-ce qui va changer pour l’utilisateur ?
    En fait, pas grand chose, si ce n’est qu’un utilisateur de MSN Messenger pourra communiquer avec d’éventuels amis disposant de Yahoo! Messenger et vice versa.

    Les utilisateurs actuels de logiciels multiprotocoles – comme Trillian – resteront forcément indifférents face à cette nouvelle, mais tous les autres devraient l’accueillir avec plaisir. )
    Et moi le premier

    Source : Clubic, ZDNet

    Le hub pour Geeks

    Hub réchauffe tasse USBTout geek se respectant prenait jusqu’à maintenant son café (ou son thé) froid devant son écran. Ce temps-là est révolu… grâce au hub réchauffe tasse USB.
    Non seulement, ce hub comporte 4 ports USB (1.1 malheureusent !), mais également une petite plate-forme pouvant accueillir une tasse afin de la réchauffer.

    C’est l’accessoire ultime du geek.