Piratage informatique : incohérence des tribunaux ?

La Mule
Y aurait-il un poids deux mesures en matière de justice face aux affaires de piratages informatique en France ?

Deux affaires récentes peuvent le laisser croire :

D’abord, récemment, on apprenait la condamnation d’un français, à Bayonne, à verser 1450 € en tout et pour tout pour avoir télécharger près de 2500 fichiers MP3 sur Kazaa. Il s’agit là d’un jugement relativement clément puisque pour une fois une somme forfaitaire a été demandée à l’accusé alors qu’habituellement dans ce genre d’affaire, c’est le nombre de fichiers téléchargés qui sert de base de calcul aux amendes.
Cet article vous en dira plus sur cette affaire.

Par ailleurs, on apprenait aujourd’hui qu’une autre affaire de ce genre vient d’être jugée au tribunal correctionnel de Châteauroux (Indre).
Cette fois, l’accusé a eu beaucoup moins de chance car les juges ont appliqué le “tarif” habituel en se basant sur le nombre de fichiers téléchargés. La note s’est révélée beaucoup plus salée que pour l’affaire similaire précédente. Le jeune homme est, en effet, condamné à verser plus de 18 000 euros de dommages et intérêts et à de la prison avec sursis.

ZDNet en parle également sur cette page.

Pour en savoir plus sur l’affaire de Châteauroux, se réferrer à l’article ci-dessous.

Tribunal correctionnel de Châteauroux

Les progrès de la technique conduisent devant le tribunal des prévenus d’un nouveau genre : les pirates du Web. Peu sont encore arrêtés mais lorsque la justice en tient, les sanctions prononcées sont plutôt dissuasives. Ainsi, hier, Jérôme, 30 ans, a été condamné à deux mois de prison avec sursis et plus de 18.500 € de dommages et intérêts pour avoir téléchargé sur son ordinateur des milliers de fichiers musicaux, des films, des jeux et des logiciels.
Le 1er février 2005, les policiers ont effectué une perquisition au domicile de ce Castelroussin dans le cadre d’une affaire de drogue. A cette occasion, deux unités centrales d’ordinateur ont été saisies. L’étude de leur disque dur a révélé la présence de plus de 9.000 fichiers musicaux au format MP3 dans le premier et plus de 6.000 dans le second. De nombreuses œuvres gravées sur cédérom ont également été découvertes. Le prévenu, disc-jockey dans une boîte de nuit du département, s’en servait pour animer ses soirées.
« Vous ne saviez pas que ces pratiques étaient interdites ? », a interrogé la présidente du tribunal, Nicole Charitonsky, en rappelant le grand débat actuel sur la création intellectuelle et les droits d’auteur. Une question sur laquelle ont insisté les trois avocats du barreau parisien venus défendre la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) et les producteurs de disques, majors et indépendants.

1,5 milliard de fichiers illégaux

Erich Ravinetti, représentant la SCPP (Société civile des producteurs de phonogrammes), se défendant de vouloir faire du prévenu un « bouc émissaire » a souligné « l’extrême danger » que représentait ce « pillage de la création artistique », notamment à l’aide de ces logiciels d’échanges appelés « peer to peer ». « On estime à 1,5 milliard le nombre de ces fichiers musicaux illégaux de par le monde », a-t-il ajouté.
« S’il est difficile de mesurer l’ampleur de la contrefaçon, a précisé Géraldine Breuil, défendant la Sacem et la SDRM, la fourchette est de 25 à 30 % de manque à gagner concernant les droits d’auteur. » S’appuyant sur la jurisprudence récente, l’avocate a indiqué que le simple fait de télécharger un fichier musical avec un logiciel d’échanges (le fichier est alors mis automatiquement à la disposition d’autres internautes) constituait une contrefaçon. Ceci pour balayer l’argument « d’usage privé », recevable pour certaines copies.

A la barre, Jérôme, défendu par Pascale Léal, a exprimé son incompréhension : « Internet, tout le monde y va et on peut tous télécharger. Faut arrêter tout le monde alors et cesser de vendre le matériel aussi ! » Une « absence de prise de conscience » qu’a soulignée le procureur, Éric Joly, avant de requérir trois à quatre mois de prison avec sursis.
Les avocats de la partie civile réclamaient de 1 à 2 € par fichier téléchargé plus des frais de justice soit une somme totale de plus de 26.000 €. Le montant des dommages et intérêts, un peu minoré, reste tout de même rondelet. « Et estimez-vous heureux que les producteurs de films et les concepteurs de jeux n’aient pas envoyé d’avocat », a lancé la présidente.

Compte rendu d’audience, Marlène ARLOT

Source : La Nouvelle République du Centre-Ouest du 17 novembre 2005.

Les geeks du 3e âge

Le Club Micro Saint-MaurOn dit que les jeunes passent beaucoup de leur temps devant leur ordinateur. Ce n’est pas forcément faux, certes. Mais, ils ne sont plus les seuls. On constate, en effet, une augmentation significative du nombre de personnes âgées s’intéressant à l’informatique et ses merveilles.

Etonnés de voir leurs petits-enfants utiliser ce matériel avec tant de plaisir et d’habilité ou simplement perdus dans les conversions traitant d’Internet, d’appareils photo numériques et d’informatique en général, les Grands-Mères et Grands-Pères décident de plus en plus de s’inscrire à des séances d’initiations informatiques. De puis un an tout juste, les municipalités et associations commencent à mettre en place de tels ateliers afin de réduire la fameuse fracture numérique.

Mais à Saint-Maur dans l’Indre, nous avions déjà anticipé ce besoin depuis longtemps puisque cela fait déjà presque 10 ans qu’une telle structure existe. Le Club Micro de Saint-Maur a effectivement pour but d’initier de manière conviviale, quiconque, à l’utilisation d’un ordinateur. Les adhérents sont essentiellement des adultes entre 40 et 80 ans et depuis 10 ans le succès ne se dément pas d’année en année, bien au contraire…

Il faut vraiment commencer par la base, dire “ça c’est la souris”, “ça c’est le clavier”. Ce sont des gens qui n’en ont jamais vu, trois quarts d’entre eux n’y connaissent rien et un quart s’y connaît mal, annonce Julien Ficheux, animateur multimédia à Paris, dans le XIe.

En tant qu’animateur au Club Micro de Saint-Maur, je confirme exactement ce que dit ce dernier. Nous (les animateurs du Club) répétons ce genre de choses à longueur d’années… c’est incroyable de voir la volonté qu’ont ces gens et surtout l’intérêt qu’ils portent à vouloir progresser et apprendre toujours de nouvelles choses. C’est d’ailleurs, parfois, un véritable problème car ils souhaitent tellement tout connaître qu’ils veulent aller trop vite et au final ne retiennent que peu de chose. Mais ils savent qu’ils reviendront l’an prochain continuer leur “apprentissage”… et puis pour eux l’important, finalement, n’est pas toujours d’apprendre beaucoup mais de passer un bon moment en s’amusant… et c’est ce qu’ils font. Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces personnes là aiment l’informatique et sont parfois plus accros que les jeunes.

Source : Libération

Définition : geek

Le haut débit pour tous en 2007 ?

Toutes les communes françaises bénéficieront de la téléphonie mobile et de l’accès à internet haut débit d’ici 2007. C’est ce qu’a assuré Jean-François Copé, le porte-parole du gouvernement. Il a ajouté que notre pays affirme ainsi le rôle qu’il entend jouer en matière de développement et de diffusion des technologies de l’information et de la communication.
Evoquant la “très rapide” augmentation du nombre de lignes éligibles au haut débit ou ADSL, il a précisé que 98% des foyers seront éligibles fin 2006 pour l’objectif des 100 % en 2007.
Le porte-parole indique que l’objectif est que toutes les communes puissent avoir accès aux haut débit ne serait-ce, au moins, que pour la mairie, les entreprises et un point d’accès public. D’ailleurs des technologies innovantes et performantes vont enfin pouvoir être mises en place comme le WIMAX pour laquelle le gouvernement vient de lancer un appel à candidatures.

La fin des zones blanches de téléphonie mobile dans les milieux ruraux est donc pour bientôt si l’on en croit, toujours, Jean-François Copé : Un plan national de résorption des zones blanches concerne 3.000 communes rurales qui ne sont couvertes par aucun opérateur et qui ont été recensées dans le cadre d’une concertation régionale conduite par les préfets.
Ce sont déjà plus de 250 communes dans 27 départements qui en ont bénéficiées et plus de 500 sont prévues d’ici fin 2005. Nous sommes sur la bonne voie.

On serait tenté de dire “enfin” ! Vivement 2007…

Source : tf1.fr

Vive Firefox !

100 millions d'exemplaires de FirefoxFirefox 1.0 de la Mozilla Foundation, le célèbre navigateur Internet alternatif à Internet Explorer, qui monte, qui monte, vient d’atteindre 100 millions d’exemplaires téléchargés en 1 an.

On ne citera plus les innombrables points forts de ce navigateur comparés à son rivale de toujours de chez Microsoft, le public l’a d’ailleurs compris… Evolutivité, réactivité et praticité. Voici 3 mots qui résument bien la philosophie de ce navigateur.
D’ailleurs la version 1.5 est prévu pour les semaines à venir. C’est avec impatience qu’on l’attend !

Pour fêter l’occasion, le site web Spread Firefox organise un jeu original. Il suffit de se prendre en photo avec la page spéciale de l’événement. Simple ! )

Merci à PC INpact pour l’info. ;)

Les 100 plus vieux sites web

WWWInternet, pour le grand public c’est tout récent… on se souvient tous des années 1995-1997 comme étant celles de l’explosion du réseau des réseaux au grand jour. Pourtant les premiers sites web en .com – sous une forme proche de celle que l’on connaît aujourd’hui – ont commencé à apparaître une bonne dizaine d’années auparavant.
C’est en effet le 15 mars 1985 que le tout premier site web en .com est créé. Il s’agit de www.symbolics.com.
D’ailleurs, il n’a guère du évoluer depuis… 😉

Je vous propose donc le classement des 100 premiers sites web créés
en .com toujours en activité.

Source : PC INpact