Anges et Démons est le deuxième roman à succès de Dan Brown après le best seller Da Vinci Code.
Cette fois nous sommes transportés jusqu’au Vatican où un complot, a priori fomenté par les Illuminati, une ancienne confrérie aussi mystérieuse que secrète, se fait jour.
Tout commence par l’assassinat d’un scientifique de renom du CERN et le vol de quelques grammes d’antimatière, fraichement créés par ce scientifique et sa fille. L’antimatière étant l’opposé de la matière, tout contact entre les deux entités peut se révéler pire que la bombe nucléaire la plus puissante. Sachant que quelques grammes des deux suffisent.
Une fois n’est pas coutume, c’est de nouveau Robert Langdon qui est appelé en renfort. On lui demande de se rendre dans les locaux du CERN à Genève de toute urgence. Un symbole curieux, faisant office de signature du meurtre, semble laisser croire que les Illuminati, société secrète disparue depuis près de 4 siècles, sont à l’origine de ce méfait ignoble.
Robert Langdon est donc le mieux placé pour commencer l’enquête. C’est accompagné par une jolie demoiselle – la fille de l’homme de siences tués – qu’il se rendra à Rome et au Vatican afin de tenter de déjouer ce complot dont l’objectif, rapidement découvert par nos héros, est de détruire la cité du Vatican à l’aide d’une bombe terrifiante. Ils n’ont que quelques heures devant eux, le compte à rebours à déjà commencé depuis longtemps… et le Conclave doit se tenir dans la Sainte Cité…
A l’instar du Da Vinci Code, j’ai beaucoup aimé ce roman. De la même façon, l’auteur nous entraine dans des décors empruntés à la réalité. Il parvient de nouveau, dans une intrigue efficace, à nous faire croire que tout ce qui est raconté est vrai alors que, bien sûr, tout n’est que fiction.
C’est véritablement là que réside la force de ce livre et celle de son auteur. Il associe avec une certaine dextérité réel et imaginaire. En effet, de cette manière, le lecteur peut s’identifier facilement aux héros. Le lecteur est mis au centre du récit, il vit l’histoire au même rythme que les personnages.
Justement, le rythme nous maintient continuellement hors d’haleine. A un point tel qu’il est souvent difficile de refermer le livre, une fois plongé dedans.
Le seul point qui me semble être plus négatif – mais qui ne remet pas en cause mon jugement – est le début du bouquin qui parait parfois très long. Mais il s’agit de la mise en place des personnages et surtout de l’intrigue elle-même.
En définitive, il s’agit d’un très bon roman comme je les aime. Dans l’ensemble on se s’ennuit pas, bien au contraire. Je vous le conseille sincèrement si vous aimez les complots religieux, historiques et policiers et les retournements de situations en tout genre sur fond de société secrète. Le côté enquête et aventures donnant une dimension encore plus intéressante.
Dan Brown a repris les ingrédients qui avaient fait le succès du Da Vinci Code. Il les a adapté à une autre situation proche et différente à la fois de son premier roman.
Il est vrai que la comparaison avec le Da Vinci Code est inévitable tant il existe de similarités entre les deux livres. Un meurtre est commis au tout début dans les 2 cas et le cadavre donne les premiers indices pour lancer l’enqête. Robert Langdon est accompagné d’une jeune fille dans les 2 histoires. De même, une société secrète est au centre du complot dans l’un et l’autre romans. L’Histoire en général et la remise en cause de la religion chrétienne et son hégémonie en particulier sont les thèmes récurrents des 2 best sellers. Dans les 2 histoires, les méchants et les gentils sont savamment mis en scène afin de ne pas découvir rapidement qui est qui et qui fait quoi… La vérité éclate à la fin et n’est pas celle qu’on attendait.
L’avez-vous lu ? Si oui qu’en pensez-vous ? Si non sautez dessus…
Pour aller plus loin : Le roman décrypté par le véritable CERN, le résumé officiel du roman
Crédit images : Editions JC Lattès