2005, plus longue d’une seconde

Exceptionnellement, l’année 2005 comptera une seconde de plus qu’à l’accoutumée.

Du fait de l’aspect particulièrement technique de cette information, je me suis permis de reprendre une partie de l’article de Futura Sciences afin de ne pas faire d’erreur. Ce dernier peut être consulté dans son intégralité à l’adresse indiquée plus bas.

Extrait :

Le 1er janvier 2006, à 1 heure du matin, il faudra retarder les montres d’une petite seconde. Très exceptionnellement, la minute entre minuit 59 minutes et 1 heure durera une seconde de plus que la normale, soit 61 secondes au lieu de 60. Toute horloge qui comptera l’habituelle 60 secondes pour cette minute affichera donc « 1 heure » avec une seconde d’avance, et devra être corrigée, du moins pour ceux qui ont besoin de l’heure légale à la seconde près.

Dans l’échelle de temps internationale « UTC » (Temps Universel Coordonné), cette seconde supplémentaire, ou « intercalaire » comme on la désigne, interviendra le 31 décembre 2005 juste avant minuit. Les scientifiques ont donc tendance à considérer qu’elle appartient à 2005. Mais en France, à cause du décalage horaire par rapport à UTC en période d’heure d’hiver (+1 h), elle arrivera bel et bien à 1 heure le 1er janvier… 2006.

La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d’attraction luni-solaire. De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans).

Or, le temps est aujourd’hui mesuré par des moyens insensibles aux humeurs de la Terre, grâce à 250 horloges atomiques appartenant à plusieurs pays du globe, dont 25 en France. Ensemble, elles permettent de calculer le Temps Universel Coordonné – UTC.

Et l’UTC est si régulier qu’il apparaît rapidement un décalage entre lui et le temps des jours et des nuits déterminé par la rotation de la Terre sur elle-même.

Ce décalage pouvant être gênant pour certaines applications, un accord international signé en 1972 stipule que la différence entre les deux ne doit jamais dépasser une seconde. C’est à cela que servent les secondes intercalaires : quand le décalage entre UTC et le temps lié à la rotation de la Terre s’approche d’une seconde, l’insertion d’une seconde intercalaire dans UTC permet de recaler ces deux échelles entre elles.

Source : Futura Sciences