Qui a dit que Châteauroux ne vaut pas le détour ?

Eglise Notre DameBeaucoup de monde pense que la ville de Châteauroux (Indre) est triste et ennuyeuse. Qu’il n’y a jamais rien à y faire, rien à voir, etc.
Le maire de la commune, sur son blog, à la demande d’un futur Castelroussin (expatrié à l’étranger actuellement), fait l’éloge de sa cité. En un court paragraphe, il donne les points forts de Châteauroux. Et je dois dire que je suis plutôt d’accord avec lui.

Cela donne ça :

Réponse à Daniel C : Vous me demandez de faire l’apologie de ma ville et d’en citer les principaux atouts. En quelques mots, je dirai : que Châteauroux est une vraie ville à la campagne, en cumulant les atouts de ces deux entités sans en avoir les inconvénients. Sa vie culturelle est riche, avec ses nombreux festivals musicaux (Bonjour les Hirondelles, DARC, Lisztomanias, Rock à Belle-Isle, Multirythmes, Bals’Arts, Vendredis… Musique, etc), sa Scène Nationale qui présente toujours des spectacles de qualité ou bien encore la salle Edith-Piaf et la MLC Belle-Isle, la richesse de sa médiathèque et de ses lieux patrimoniaux (Musée-Hôtel Bertrand, Les Cordeliers, l’Ecole Municipale des Beaux-Arts), ses très nombreuses associations et infrastructures sportives, son cadre de vie très agréable, son centre universitaire, ses écoles refaites à neuf, ses infrastructures en faveur de la petite enfance, ses Halles, ses bus gratuits, ses 450 hectares d’espaces verts, la Vallée de l’Indre, l’autoroute gratuite qui la borde, son aéroport, son dynamisme en matière d’emploi et d’installation de commerces… bref, je deviendrais vite intarissable sur Châteauroux… et je vous conseille de venir vous en rendre compte par vous-mêmes quand vous viendrez en métropole. A bientôt peut-être.

Ce commentaire est tiré de cette conversation.

Finalement, les mauvaises langues peuvent passer leur chemin. Châteauroux n’est pas si morte que ça !

Crédit Photo : Comité Départemental de Tourisme de l’Indre

Maître du Monde – Jules Verne

Maître du Monde - Jules VerneCe roman de Jules Verne fait suite à un précédent intitulé Robur le Conquérant. Il en reprend d’ailleurs plus ou moins le même principe. Ainsi, lorsque l’on a lu l’un avant l’autre, l’effet de surprise est considérablement amoindri. Le scénario reste similaire bien que les événements soient différents. Mais cela n’empêche pas de retrouver des scènes quasiment identiques dans les 2 livres.

Dès le départ, j’ai compris de qui on parlait, qui était le suspect alors que le héros, qui est inspecteur de police, n’avait pas fait le rapprochement. Pourtant, le récit se situe quelques années après l’histoire de Robur le Conquérant. L’inspecteur de Police, apparemment le meilleur dans sa profession aurait du se souvenir de la précédente affaire… mais non, jusqu’à la fin il est dans l’expectative.
Non pas que je sois plus perspicace que la moyenne, mais dès les premières pages, tout devient évident… et n’importe qui aura lu l’autre livre avant en dira autant. De telle sorte que la lecture de la suite du livre est des plus ennuyeuses. On peut, en effet, anticiper – voire deviner – le déroulement de l’histoire très facilement… et surtout l’épilogue n’est plus un mystère et ce dès les premiers chapitres.

A ce propos, l’histoire quelle est-elle ?
De mystérieux bolides sèment le trouble sur tout le territoire américain. Tantôt une voiture plus rapide que toutes celles existantes, tantôt un sous-marin effrayant tous les navires et dérangeant les cours d’eau les plus tranquilles… le tout en des points éloignés des USA. Sont-ce différents véhicules ? Est-ce le même ? A qui appartient-il ? Que de questions auxquelles un inspecteur de Police de renom devra donner des réponses…

Les 2 récits sont semblables à un point qu’on les croirait « jumeaux », la trame est exactement la même.

Jules Verne, d’habitude si créatif, nous livre ici un roman qui me semble plat et sans originalité. Comme s’il ne s’était pas renouvelé depuis la précédente histoire. Dommage !
N’ayant pas lu la bibliographie intégrale de l’auteur, je ne saurai juger s’il s’agit de son plus mauvais roman, mais il n’en est certainement pas loin.
Seuls ceux qui le liront avant Robur le Conquérant sauront mieux l’apprécier puisque cette fois l’effet de surprise jouera à plein…