Ce roman de Jules Verne fait suite à un précédent intitulé Robur le Conquérant. Il en reprend d’ailleurs plus ou moins le même principe. Ainsi, lorsque l’on a lu l’un avant l’autre, l’effet de surprise est considérablement amoindri. Le scénario reste similaire bien que les événements soient différents. Mais cela n’empêche pas de retrouver des scènes quasiment identiques dans les 2 livres.
Dès le départ, j’ai compris de qui on parlait, qui était le suspect alors que le héros, qui est inspecteur de police, n’avait pas fait le rapprochement. Pourtant, le récit se situe quelques années après l’histoire de Robur le Conquérant. L’inspecteur de Police, apparemment le meilleur dans sa profession aurait du se souvenir de la précédente affaire… mais non, jusqu’à la fin il est dans l’expectative.
Non pas que je sois plus perspicace que la moyenne, mais dès les premières pages, tout devient évident… et n’importe qui aura lu l’autre livre avant en dira autant. De telle sorte que la lecture de la suite du livre est des plus ennuyeuses. On peut, en effet, anticiper – voire deviner – le déroulement de l’histoire très facilement… et surtout l’épilogue n’est plus un mystère et ce dès les premiers chapitres.
A ce propos, l’histoire quelle est-elle ?
De mystérieux bolides sèment le trouble sur tout le territoire américain. Tantôt une voiture plus rapide que toutes celles existantes, tantôt un sous-marin effrayant tous les navires et dérangeant les cours d’eau les plus tranquilles… le tout en des points éloignés des USA. Sont-ce différents véhicules ? Est-ce le même ? A qui appartient-il ? Que de questions auxquelles un inspecteur de Police de renom devra donner des réponses…
Les 2 récits sont semblables à un point qu’on les croirait « jumeaux », la trame est exactement la même.
Jules Verne, d’habitude si créatif, nous livre ici un roman qui me semble plat et sans originalité. Comme s’il ne s’était pas renouvelé depuis la précédente histoire. Dommage !
N’ayant pas lu la bibliographie intégrale de l’auteur, je ne saurai juger s’il s’agit de son plus mauvais roman, mais il n’en est certainement pas loin.
Seuls ceux qui le liront avant Robur le Conquérant sauront mieux l’apprécier puisque cette fois l’effet de surprise jouera à plein…